Mes inédits

       

Ecrire beaucoup ne signifie pas qu’on publie tout. Soit parce que ce n’est pas publiable, soit parce qu’on se fait recaler ou qu’on ne trouve pas la bonne occasion. Par exemple, je me suis vu refuser un truc que je trouvais pourtant bien intéressant sur les noms de massifs en Savoie. Je m’étais aperçu que le mot « Vanoise » recouvrait selon les auteurs des ensembles géographiques complètement différents, les uns assez restreints, les autres très vastes. J’ai voulu à la fois comprendre la cause de ces disparités et faire le ménage de ces appellations – une enquête qui m’a appris beaucoup de choses. Mais le destinataire a trouvé que c’était trop « savant ».

Nom_de_la_Vanoise2.pdf
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Voici maintenant deux nouvelles qui ne sont pas totalement des inédits puisqu’elles ont déjà été publiées, mais sur des revues à diffusion très confidentielle. La première est une complète fiction, inspirée néanmoins par une situation réelle : il était apparu en 1997 que le Parc national de la Vanoise était sur le point d’édicter une réglementation qui pouvait aller jusqu’à des interdictions de grimper en Vanoise. En réalité c’était une demi-fausse alerte, les grimpeurs ayant largement surévalué le risque. Mais cette nouvelle (« La paroi interdite ») était le produit de ce contexte. Comme par hasard, c’est l’Epéna qui en donne le cadre et le prétexte. J’avais écrit cela lors d’un voyage au Wadi Rum, en Jordanie, pendant les heures de sieste torride…

La_paroi_interdite.pdf

L’autre n’est en rien une fiction : c’est le récit authentique d’une mésaventure survenue dans les Bauges en 1997. Là aussi il est question d’interdiction, mais le vrai sujet est ailleurs : avec Christine, ma chère et tendre épouse, nous avions commis une très légère infraction (dépasser de quelques dizaines de mètres un panneau d’interdiction de circuler en bagnole) et nous avions été sanctionnés (ce contre quoi on n’a pas à s’insurger). Mais le problème était que les verbalisateurs étaient eux-mêmes en infraction, et dans des proportions infiniment plus graves (introduction d’un chien au coeur d’une réserve). D’où une interrogation sur la légitimité d’un pouvoir qui ne respecte pas ses propres règles… Ce texte est paru sur le bulletin du club alpin d’Albertville (Suivant Savoie), mais j’attends toujours que l’administration concernée (l’Office de la chasse des Bauges) manifeste quelque réaction… Précision : je l’avais écrit à l’hôpital, juste après une lourde opération cardiaque, histoire de me forcer à retrouver un zeste de « normalité »…

Rififi_dans_les_Bauges.pdf

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