Coups de coeur, coup de gueule
A propos des quartzites, j’avais oublié celle-là (prise par Patrick Degouve) : c’est mézigue dans L’émigré d’au-delà de la conduite forcée, au Grand Châtelard, au dessus d’Aussois. C’est une assez bonne illustration d’escalade en quartzite, avec la raideur, les réglettes parfois larges comme des poignées de porte, les cheminements baladeurs et les jeux de coloris…
…Et puisque je reviens d’une petite virée auvergnate, je vous propose un joli dyke volcanique en la personne de la Dent de la Rancune, au Sancy
La rancune, on l’a eue en arrivant au sommet du Sancy, après une longue traversée sur les crêtes, et après avoir dû outrepasser des pancartes « chantier interdit au public » : en haut, il y avait des engins de TP en train d’installer des socles de pylônes pour permettre la liaison entre les stations du Mont Dore et de Super-Besse. Résultat : la crête faîtière du Sancy complètement masssacrée, bousillée, dynamitée, fracassée. Voilà ce qu’on fait en Auvergne de la plus haute montagne du Massif Central ! Un crime environnemental irrémédiable, puisque ça ne sera jamais réparé. Et pourtant, si ces gens-là réfléchissaient 2 minutes, ils comprendraient que la seule industrie touristique d’avenir, c’est le démontage des ferrailles qu’on a foutu partout et la réhabilitation des paysages. Mais pour cela, il faudrait avoir un cerveau qui fonctionne…
Tenez, voilà ce qui traîne sur les pentes septentrionales du massif : des friches touristiques en train de rouiller… Lamentable. Mais pourquoi ces c…-là se croient-ils obligés de répéter des saloperies qu’on a commises dans les Alpes ?
Allez, comme je ne veux pas vous laisser sur une trop mauvaise impression, je vous remets une louche de Chaudefour…
Et la prochaine fois, on retourne à la Meije…